De quelles garanties je bénéficie si je prends une prestation chez vous ?

Vous bénéficiez de l’expérience d’un professionnel du secteur des services à la personne.Notre expertise vous permettra d’avoir une employée qui correspond le mieux à vos attentes.

Pour vous conseiller dans votre démarche, nous faisons une étude très précise de vos besoins. Cette étude aura un double intérêt, vous connaître pour suivre au plus près les prestations et vous expliquer notre démarche qualité.

Dès la première intervention nous sommes présents à vos côtés puisque nous accompagnons notre employée. Un retour sur la prestation est fait auprès de vous et de notre employée afin de s’assurer de la bonne mise en place des prestations.

Un responsable de secteur est systématiquement rattaché à votre domicile et suit les prestations.

Avoir une bonne communication est aussi une priorité chez Agidom, un classeur (dit « cahier de liaison ») est déposé chez vous et sert de lien entre vous, l’employée et la société.

D’un point de vue juridique, vous êtes dégagé de toutes les obligations et de toutes les responsabilités liées à l’embauche d’une personne car nous sommes l’employeur.

Le mode prestataire avec lequel nous fonctionnons est le mode le plus simple, c’est celui qui vous protège le plus et qui est le plus transparent.

Vous disposez également d’une garantie matérielle, puisque nous sommes assurés en cas de bris et de casse.

Comment est sélectionné votre personnel ?

La sélection de notre personnel est faite sur en certain nombre de critères. L’expérience et la qualification de l’employé sont incontournables avant tout recrutement.

La validation des techniques et des compétences se fait aux travers de tests et de questionnaires.

Au-delà de ces deux aspects, nous considérons la motivation et les qualités humaines des candidats.

La stabilité des intervenants est déterminante dans la qualité des interventions. C’est pourquoi nous attachons une importance particulière au projet professionnel des candidats et nous tenons à limiter les temps de déplacement en sélectionnant principalement des personnes habitant dans votre secteur géographique.

Si je veux interrompre un service temporairement ou définitivement ?

La prestation peut être annulée ou modifiée sans frais en prévenant au moins 72 heures à l’avance, à condition de pas annuler plusieurs prestations à la suite et en respectant un maximum de 3 annulations par an. En cas d’annulation dans un délai inférieur à 72 heures, ou si l’intervenant ne peut effectuer le service de votre fait, pour quelque raison que ce soit, la prestation est considérée comme due au tarif habituel.

Vous êtes libre d’interrompre les services d’Agidom ou de les suspendre, pour des raisons de vacances par exemple, en prévenant la société au moins un mois à l’avance. Vous recevrez une confirmation de la part de la société. Si le délai d’un mois n’est pas respecté et quelque soit le motif, vous serez contraint de payer les jours dus auprès de l’employé et de la société.

Est-il possible de changer d’intervenant ?

Nous faisons tout pour que l’intervenant que nous vous présentons vous convienne parfaitement. C’est notamment en vous rendant visite et en faisant une étude très précise de vos besoins que nous parvenons à vous satisfaire.

Vous avez le droit de ne pas apprécier la présence de notre employée et de demander une autre personne. La relation de confiance est primordiale. Dans ce cas nous nous engageons à vous présenter une nouvelle personne dans les 7 jours.

J’ai besoin qu’on me fasse mes courses. Puis-je donner de l’argent à l’auxiliaire, ma carte bleue ou mon chéquier ?

Avant toute chose, vous devez avoir signalé à la société Agidom que vous autorisez l’employé à utiliser le porte monnaie d’appoint.

En aucun cas vous devez donner votre carte bleue ou votre chéquier.

Si vous avez passé une commande, vous pouvez éventuellement transmettre un chèque pré-rempli et signé.

Sinon, nous vous conseillons de fixer une somme d’agent par semaine qui sera vouée aux achats faits par l’auxiliaire de vie ou l’assistante de vie. Cette somme d’argent doit-être déposée dans un porte monnaie d’appoint et dans lequel vous devez gardez toutes les factures. L’argent du porte monnaie doit être compté avec l’employée à chaque utilisation. L’idéal est de reporter sur un cahier chacune des dépenses.

Dois-je fournir du matériel ?

Vous devez fournir le matériel lorsqu’il s’agit des prestations de travaux ménagers et de maintien à domicile. Vous devez mettre à disposition du matériel conforme qui garantit la sécurité et l’hygiène de l’employée. Les gants sont aussi à fournir par vos soins.

Pour le jardinage, le bricolage et la vitrerie, nous nous déplaçons avec notre équipement.

Pour les clés, comment cela se passe-t-il ?

Dans le cas où nous sommes obligés d’avoir des clés pour rentrer chez vous, vous devez pouvoir transmettre à chaque employé un trousseau de clé et un badge.

Une feuille de suivi de transmissions des clés sera alors remplie.

Quelque chose est cassée chez vous ?

Vous n’avez aucune crainte à avoir car notre assurance couvre tous les dégâts qui pourraient avoir lieu chez vous. Si un objet est cassé ou abîmé, si une vitre est brisée nous faisons une déclaration auprès de notre assureur qui vous indemnisera dans les plus brefs délais.

Qui appeler en cas de problème ?

Vous êtes forcément rattaché à un responsable de secteur coordinateur qui est votre interlocuteur privilégié. Vous pouvez en cas d’absence du responsable vous référer à n’importe quelle autre personne du bureau.

Nous sommes joignables du lundi au vendredi aux horaires du bureau.

En cas d’urgence, nous avons un système d’astreinte. Vous pouvez nous appeler et laisser un message sur notre répondeur. La personne d’astreinte vous rappellera pour pallier au plus vite à votre problème.

Et si je pars en vacances ?

Vous devez prévenir la société au moins un mois à l’avance car votre demande d’arrêt temporaire n’est effective qu’un mois après votre demande.

Comment fonctionnent les congés payés

Nos employés sont salariés de notre société. Vous ne leur devez aucun congé payé. Ils sont à notre charge et ne sont pas répercutés sur votre facture.

Si notre personnel prend des vacances, nous nous engageons à le remplacer.

Comment paye t-on ?

Pour effectuer vos règlements vous pouvez opter pour le prélèvement, le paiement par chèque, par virement ou en espèce. Nous acceptons aussi les CESU préfinancés.
Vous recevez une facture en fin de mois pour les prestations régulières soumises à un contrat de prestation. Elle est à régler à se réception.
Lorsqu’il s’agit de prestations ponctuelles vous payez comptant.
Nous avons aussi des formules prépayées qui vous permettent d’acheter des coupons valables un an pour les prestations de jardinage, de bricolage, d’informatique et de vitrerie.

Tout sur la réduction et le crédit d’impôts

LA RÉDUCTION D’IMPÔT

50 % des sommes versées pour des services à la personne peuvent être déduites de l’impôt sur le revenu dans la limite de 6 000 € par an (ce qui équivaut à une dépense réelle de 12 000 €).

Il existe des plafonds particuliers pour certaines activités : la réduction est limitée à 250 € pour le bricolage, 500 € pour l’assistance informatique et 1 500 € pour le jardinage.
Si vous avez des enfants à charge : le plafond est majoré jusqu’à 6 750 € pour un enfant et jusqu’à 7 500 € par an pour 2 enfants ou plus.
D’autres majorations du plafond sont prévues :
– Pour les personnes de 65 ans et plus qui peuvent bénéficier d’une réduction fiscale allant jusqu’à 7 500 €,
– Pour les personnes invalides ou les parents d’enfant handicapé. En fonction de la gravité du handicap, le plafond de la réduction est fixé à 10 000 €.

Pour connaître les conditions de majoration auxquelles vous avez droit, consultez le site du ministère du Travail  http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/

La réduction fiscale est calculée à partir des factures émises par la société moins toutes les aides que vous avez reçues pour financer les services à la personne :
– Part payée par votre employeur ou comité d’entreprise sur des Cesu préfinancés,
– Aides versées par la Caisse d’allocations familiales (AGED, AFEAMA, PAJE, etc.),
– Aides versées par le Conseil général (APA, PCH, etc.)

Un crédit d’impôt pour les personnes non imposables

L’avantage fiscal peut prendre la forme d’un crédit d’impôt sur le revenu de 50 % des dépenses effectuées pour des services à la personne.
Vous recevrez donc du Trésor public un chèque en votre faveur.

Certaines conditions doivent être réunies :
– Vous êtes célibataire, veuf/veuve ou divorcé(e) : vous exercez une activité professionnelle ou avez été inscrit(e) sur la liste des demandeurs d’emploi durant trois mois au moins au cours de l’année,
– Vous êtes marié(e) ou avez conclu un PACS : vous êtes soumis à une imposition commune. Vous exercez tous les deux une activité professionnelle ou avez été inscrits sur la liste des demandeurs d’emploi durant trois mois au moins au cours de l’année.

Comment déclarer vos dépenses de services à la personne pour bénéficier des avantages ?

Mode d’emploi pour remplir votre déclaration fiscale :
http://www.servicesalapersonne.gouv.fr/declarer-vos-impots-(2816).cml

Les CESU préfinancés

Les CESU préfinancés ressemblent pour beaucoup aux tickets restaurants. Ce sont des titres qui ont une valeur faciale et qui sont intégralement ou en partie financés par :
votre employeur
votre mutuelle
votre assurance
votre caisse de retraite
votre Conseil Général

Vous pouvez vous les procurer directement auprès de votre financeur cité ci-dessus. Ils permettent de régler les services d’un organisme agréé (entreprise ou association prestataires de services à la personne), d’une structure mandataire agréée ou d’une structure d’accueil (crèche, halte-garderie, jardin d’enfants, garderie périscolaire).

Allocation personnalisée d’autonomie (APA)

Pour tout savoir sur l’APA, consultez notre page dédiée !

L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une allocation destinée aux personnes âgées.
Elle est ouverte aux personnes hébergées à domicile ou dans un établissement.
Le montant de l’allocation est calculé en fonction des ressources du demandeur, de ses besoins et de l’importance de la dépendance.
Le niveau de ressource va déterminer la participation à la charge du bénéficiaire. Si les revenus sont inférieurs à 710,31€ aucune participation n’est demandée. Le taux de prise en charge sera alors de 18,20€ par heure pour les Hauts-de-Seine. Selon les départements ce taux diffère.
Le degré de perte d’autonomie définie le nombre d’heures de prise en charge par semaine ou par mois. Ce nombre d’heures dépend de la classification GIR dans laquelle se trouve le demandeur.
En aucun cas l’APA ne sert à recouvrir l’ensemble des dépenses d’une aide à domicile, l’allocation est une aide qui soulage les familles de l’effort financier qu’elles doivent produire.
Exemple : le niveau de vos ressources fait que vous avez une participation de 10% (sur les 18,2€ maximum prise en charge par le département des Hauts-de-Seine), soit une prise en charge horaire de 16,38€ (18,20*(1-10%)).
Votre degré de dépendance vous permet de bénéficier de 30h par mois.
Votre allocation (APA) pour le mois sera donc de 491,40€ (16,38*30).
Si l’organisme (société, association….) par lequel vous passez pratique au taux de 21€ par heure, alors il vous coutera pour le mois 138,6€ (21*30-491,4).

CONDITIONS

– Etre âgé de 60 ans ou plus,
– Etre en manque ou en perte d’autonomie en raison de son état physique ou mental,
– avoir besoin d’une aide pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie ou être dans un état nécessitant une surveillance régulière (groupe 1 à 4 de la grille AGGIR),
– Résider de façon stable et régulière en France ou pour les étrangers, être en séjour légal en France.

FAIRE UNE DEMANDE

Le demandeur doit déposer sa demande auprès du président du conseil général de son lieu de résidence au moyen du formulaire Cerfa n°10544*02.
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/R1331.xhtml
Le président du conseil général dispose d’un délai de 10 jours pour accuser réception du dossier et constater que le dossier est incomplet et demander l’envoi des pièces manquantes.
L’accusé de réception mentionne la date d’enregistrement du dossier complet.
Une équipe médico-sociale est chargée de se rendre au domicile de la personne qui a présenté la demande afin d’évaluer la situation et ses besoins. Les proches de la personne âgée peuvent être présents lors de la visite, ainsi que le médecin de son choix.
En fonction des éléments recueillis, et après examen du dossier, le degré de dépendance de la personne visitée est classé dans une catégorie de la grille AGGIR.
Seules les catégories 1 à 4 ouvrent droit à l’APA. Un plan d’aide est proposé, dans un délai de 30 jours, il comprend le classement AGGIR proposé par l’équipe, et le taux de participation financière demandé à l’usager.
Le demandeur dispose d’un délai de 10 jours pour accepter le plan ou demander des modifications.
Dans ce cas, une proposition définitive est adressée dans les 8 jours.
Le demandeur dispose d’un nouveau délai de 10 jours pour l’accepter ou le refuser.
Attention : en cas de silence du demandeur, la proposition est considérée comme refusée passé le délai de 10 jours.

ATTRIBUTION

L’attribution de l’APA est décidée et notifié au demandeur par le président du conseil général, après acceptation par le demandeur du plan proposé.
Le président du conseil général dispose de 2 mois à compter du dépôt du dossier pour notifier l’attribution. Passé ce délai, l’APA est considérée comme accordée.
Un montant forfaitaire est versé dans l’attente d’une décision explicite.

MONTANT MENSUEL

Niveau de dépendanceMontant mensuel maximum
GIR 11.261,60 €
GIR 21.081,37 €
GIR 3811,03 €
GIR 4540,69 €

Le montant minimum est de 27,66 €.  En-deçà de ce montant, l’allocation n’est pas versée.

PARTICIPATION FINANCIÈRE DU BÉNÉFICIAIRE

Une somme reste à la charge du bénéficiaire, sauf si ses revenus sont inférieurs à710,31 € par mois.

VERSEMENT

Le président du conseil général peut décider, en cas d’urgence, d’attribuer un montant forfaitaire égal à :
– A 630,80 € si la personne concernée réside à domicile,
– 50% du tarif correspondant à la dépendance des résidents classés en GIR 1 ou 2.

Cette avance est soustraite du montant de l’allocation personnalisée d’autonomie versée ultérieurement.

Le 1er versement intervient pour le mois suivant sa date d’attribution.

L’APA est versée sur le compte du bénéficiaire, dans le cas où il passerait par un organisme agrée (société, association…), l’allocation serait directement reversée à l’organisme avec l’accord du bénéficiaire.

RÉVISION

Le montant de l’allocation est révisé selon une périodicité définie avec l’équipe médicale.
En cas de modification de la situation du bénéficiaire (décès, chômage, divorce, séparation, accès à une pension de retraite ou d’invalidité du conjoint, concubin ou partenaire d’un PACS).
En cas de changement de situation, la modulation du montant de l’APA intervient dans le mois qui suit la modification.

HOSPITALISATION DU BÉNÉFICIAIRE

Si le bénéficiaire de l’APA est hospitalisé pour des soins de courte durée, l’allocation est maintenue les 30 premiers jours. Elle est ensuite suspendue jusqu’à la sortie de l’établissement de santé. Le premier mois de reversement est du dans son intégralité, quelle que soit la date de retour de l’allocataire.

NON RESPECT DES OBLIGATIONS

L’APA peut être suspendue en cas de non respect de ses obligations par le bénéficiaire, c’est à dire :
– s’il ne déclare pas dans le délai d’1 mois le personnel ou l’organisme auquel il a recours,
– si le bénéficiaire ne transmet pas les justificatifs de dépenses demandés par le président du conseil général,
– si il n’acquitte pas sa part de participation financière,
– si l’équipe médico-sociale constate que le service rendu n’est pas celui prescrit ou présente un risque pour la santé ou la sécurité du bénéficiaire.

Le bénéficiaire est mis en demeure, par lettre recommandée avec avis de réception, de remédier aux carences constatées ou de présenter les justificatifs nécessaires.
La suspension prend effet à compter du 1er jour du mois suivant la notification, par lettre recommandée, de la décision du président du conseil général.
Si la situation est régularisée par la suite, le versement de l’APA est rétabli au 1er jour du mois de la régularisation.

Prestation de compensation du handicap – PCH

Pour tout savoir sur la PCH, consultez notre page dédiée !

La prestation de compensation du handicap (PCH) est une aide financière, versée par le Conseil général, destinée à financer les besoins liés à la perte d’autonomie des personnes handicapées.
Il est possible de bénéficier de la PCH à domicile, ou en établissement.

BÉNÉFICIAIRES

Toute personne handicapée âgée d’au maximum 75 ans dont le handicap est survenu avant l’âge de 60 ans peut bénéficier de la PCH.

CONDITIONS D’ATTRIBUTION

Pour bénéficier de la PCH, il faut que le handicap de la personne concernée génère, de façon définitive ou une pour durée prévisible d’au moins 1 an :
– une difficulté absolue pour réaliser au moins 1 activité essentielle. La difficulté à accomplir ces activités est qualifiée d’absolue lorsqu’elles ne peuvent pas du tout être réalisées par la personne elle-même.
– ou une difficulté grave pour réaliser au moins 2 activités essentielles. La difficulté à accomplir ces activités est qualifiée de grave lorsqu’elles sont réalisées difficilement et de façon altérée par rapport à l’activité habituellement réalisée par une personne du même âge et en bonne santé.

La liste des activités concernées est répartie en 4 grands domaines :
– La mobilité (exemples : les déplacements à l’intérieur et à l’extérieur du logement),
– L’entretien personnel (exemples : la toilette, l’habillage, l’alimentation),
– La communication (exemples : la parole, l’ouïe, la capacité à utiliser des moyens de communication),
– Capacité générale à se repérer dans l’environnement et à protéger ses intérêts (exemples : savoir se repérer dans le temps et dans l’espace, assurer sa sécurité).

CONDITION DE RÉSIDENCE

L’intéressé doit résider de façon stable et régulière sur le territoire national. Les personnes étrangères, à l’exception des citoyens des États membres de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen, doivent en outre détenir une carte de résident, ou un titre de séjour valide.
Le demandeur peut être hébergé ou accompagné en établissement social ou médico-social, ou être hospitalisé en établissement de santé ou à domicile et demander la PCH.

EXONÉRATION FISCALE

La PCH est exonérée de l’impôt sur le revenu.

AIDES COUVERTES PAR LA PRESTATION

Aide humaine

L’aide peut être utilisée soit pour rémunérer un service d’aide à domicile, soit pour dédommager un aidant familial c’est-à-dire un membre de la famille qui n’est pas salarié pour cette aide.

Aide à domicile : emploi direct d’une tierce personne11,99 €  de l’heure
Aide à domicile : intervention d’un service prestataire17,59 €  de l’heure
Aidant familial3,55 € de l’heure
5,33 € de l’heure si l’aidant cesse ou renonce à une activité professionnelle (totalement ou partiellement)

Aide technique

L’aide technique est destinée à l’achat ou la location par la personne handicapée et pour son usage personnel d’un matériel conçu pour compenser son handicap.

Aide technique figurant dans la LPPR3.960 €   par période de 3 ans auquel s’ajoute le montant tarifé de l’aide après déduction de la prise en charge par la Sécurité sociale
Aide technique ne figurant pas dans la LPPRÀ hauteur de 75 % de son tarif et dans la limite de  3.960 €  par période de 3 ans

Aide à l’aménagement du logement et au transport

L’aide à l’aménagement du logement permet à la personne handicapée de circuler chez elle, d’utiliser les équipements indispensables à la vie courante. L’aide au transport correspond à l’aménagement du véhicule utilisé habituellement par la personne handicapée en qualité de conducteur ou de passager, et les surcoûts liés aux trajets.

Aménagement du logement engageant des travaux s’élevant au delà de 1.500 €50 % du montant des travaux dans la limite de 10.000 €  par période de 10 ans
Frais de déménagement3.000 €  par période de 10 ans
Aménagement du véhicule engageant des travaux s’élevant au maximum à 1.500 €100 % dans la limite d’un total de travaux de  5.000 €  sur une période de 5 ans
Aménagement du véhicule engageant des travaux s’élevant au delà de 1.500 €75 % dans la limite d’un total de travaux de  5.000 €  sur une période de 5 ans
Surcoût lié au trajet en voiture particulière0,50 €  par km dans la limite de 12.000 €
Surcoût lié au trajet avec d’autres moyens de transport75     dans la limite de 5.000 €

Aides spécifiques ou exceptionnelles

Les charges spécifiques sont des dépenses liées au handicap et n’ouvrant pas droit à une prise en charge au titre d’un des autres éléments de la PCH. Il peut s’agir par exemple de l’achat de nutriments pour améliorer la qualité d’un régime alimentaire, ou de frais de réparations d’un lit médicalisé.

Charges spécifiques75 % des coûts dans la limite de  100 €   par mois
Charges exceptionnellesplafonnées à 1.800 €  par période de 3 ans

Aide animalière

L’aide animalière est destinée à l’acquisition et à l’entretien d’un animal participant au maintien ou à l’amélioration de l’autonomie de la personne handicapée dans sa vie quotidienne. Elle prend en charge les frais relatifs aux chiens guides d’aveugle et aux chiens d’assistance.

Aide animalière forfaitaire3.000 €  par période de 5 ans
Aide animalière mensuelle50 €   par mois par période de 5 ans

FAIRE UNE DEMANDE

La personne handicapée doit déposer sa demande à MDPH de son lieu de résidence au moyen du formulaire cerfa n°13788*01 accompagné du certificat médical daté de moins de 3 mois.
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/R19993.xhtml
Il est possible de faire une demande d’attribution en urgence, celle-ci doit être faite sur papier libre par la personne handicapée ou par son représentant légal auprès de la MDPH qui transmet sans délais au président du Conseil général.
La demande doit préciser la nature des aides pour lesquelles la prestation de compensation est demandée en urgence et le montant prévisible des frais, et tous les éléments permettant de justifier l’urgence.
Elle doit être accompagnée d’un document attestant de l’urgence de la situation, délivré par un professionnel de santé ou par un service ou organisme à caractère social ou médico-social.

L’aide ménagère

PERSONNES CONCERNÉES

L’aide ménagère peut vous être attribuée si vous êtes âgé et que votre état de santé le justifie.
Vous remplissez les 3 conditions suivantes :
-Être âgé d’au moins 65 ans (60 ans en cas d’inaptitude au travail).
– Avoir besoin d’une aide matérielle en raison de votre état de santé pour accomplir les travaux domestiques de 1ère nécessité et vous permettre de rester à votre domicile ou dans un foyer logement.
– Vous ne disposez pas déjà de l’allocation personnalisée d’autonomie (l’APA).

RÔLE DE L’AIDE MÉNAGÈRE

L’aide ménagère (auxiliaire de vie, assistante de vie…) vous apporte une aide matérielle pour des tâches quotidiennes d’entretien, des soins d’hygiène sommaire, des courses, des démarches simples que vous ne pouvez plus accomplir et une présence attentive.

PRISE EN CHARGE

En fonction de vos ressources, la prestation d’aide ménagère à domicile est prise en charge par votre département (vos ressources mensuelles doivent être inférieures à 742,27 € si vous vivez seul et inférieur à 1.181,77 € si vous vivez en couple) ou par votre caisse de retraite (vos ressources mensuelles sont supérieures aux montants ci-dessus).
Dans chacun des cas, une participation financière peut vous être demandée. Elle est déterminée en fonction de vos revenus.
Vous pouvez bénéficier d’une exonération de cotisations sociales si vous remplissez les conditions.

VOTRE PARTICIPATION FINANCIÈRE

Si vous dépendez de l’action sociale du département, le barème de votre participation financière est décidé par votre conseil général.
Si vous dépendez de votre caisse de retraite, c’est elle qui fixe son barème.
À titre indicatif, le barème de la participation horaire pour l’aide ménagère à domicile des personnes relevant de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et le montant de leur participation sont les suivants :

Allocations Adulte Handicapé – AAH

Elle permet de garantir un revenu minimum aux personnes handicapées. Ce droit est ouvert dès lors que la personne handicapée ne peut prétendre à un avantage vieillesse, invalidité ou rente d’accident du travail d’un montant au moins égal à celui de l’AAH.

CONDITIONS D’ÂGE

Le demandeur doit être âgé de plus de 20 ans ou de plus de 16 ans, s’il n’est plus considéré comme étant à charge pour le bénéfice des prestations familiales.
Le versement de l’AAH prend fin à partir de l’âge minimum légal de départ à la retraite en cas d’incapacité de 50 % à 79 %. À cet âge, le bénéficiaire bascule dans le régime de retraite pour inaptitude. En cas d’incapacité d’au moins 80 %, une AAH différentielle (c’est-à-dire une allocation mensuelle réduite) peut être versée au-delà de l’âge minimum légal de départ à la retraite en complément d’une retraite inférieure au minimum vieillesse.

CONDITIONS LIÉES AU HANDICAP

Le demandeur doit être atteint d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 % ou compris entre 50 et 79 % et avoir une restriction substantielle et durable d’accès à un emploi du fait de son handicap.

CONDITIONS DE RÉSIDENCE ET DE NATIONALITÉ

Le demandeur doit résider de façon permanente (c’est-à-dire avoir son domicile habituel) en France métropolitaine ou dans les départements d’outre-mer et Mayotte.
Les étrangers, à l’exception des ressortissants des États de l’Espace économique européen (EEE), doivent posséder un titre de séjour régulier ou être titulaire d’un récépissé de demande de renouvellement de titre de séjour.

CONDITIONS DE RESSOURCES

Les ressources prises en compte pour l’attribution de l’AAH sont l’ensemble des revenus nets catégoriels du demandeur et de son conjoint, concubin ou pacsé, retenus pour l’établissement de l’impôt sur le revenu.

Ces ressources ne doivent pas dépasser un plafond annuel fixé à :
8.923,44 €   pour une personne seule,
17.846,88 €   pour une personne vivant en couple.

Ce plafond est majoré de  4.461,72 €  par enfant à charge.

MONTANT DE L’ALLOCATION

Le montant de l’AAH varie en fonction des ressources de la personne handicapée et de celles de son conjoint, concubin ou partenaire de Pacs.
La personne qui ne dispose d’aucune ressource peut percevoir le montant maximum de l’AAH.
Ce montant maximum s’élève à 743,62 €.
Lorsqu’une personne handicapée perçoit d’autres ressources que l’AAH, elle bénéficie d’une allocation mensuelle réduite, dont le montant correspond à la différence entre la moyenne mensuelle de ses autres ressources (pension d’invalidité, rente d’accident du travail, avantage vieillesse, revenus d’activité professionnelle, revenus fonciers…) et les  743,62 €  de l’AAH.

FAIRE UNE DEMANDE

La demande d’allocation doit être faite auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) accompagné du certificat médical daté de moins de 3 mois.
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/R19993.xhtml

QUELS SONT LES DÉLAIS DE RÉPONSE ?

Le délai maximum prévu est de 5 mois.
Le silence gardé pendant plus de 4 mois par la CDAPH sur une demande d’AAH vaut décision de rejet.
Le silence gardé pendant plus de 1 mois par la CAF, à compter de la date de décision de la CDAPH, vaut décision de rejet.

Y A-T-IL UN EFFET RÉTROACTIF ?

L’AAH est attribuée à compter du premier jour du mois civil suivant celui du dépôt de la demande.
Par exemple, si la demande est déposée le 12 février, le droit sera ouvert le 1er mars.

Allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie

L’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie permet de rémunérer toute personne chargée de s’occuper d’un proche en fin de vie.

BÉNÉFICIAIRES

Le versement de l’allocation est ouvert à tout salarié bénéficiant d’un congé de solidarité familiale ou l’ayant transformé en période d’activité à temps partiel.

Pour bénéficier de l’allocation, la personne en fin de vie doit être accompagnée à domicile (et non à l’hôpital). Il peut s’agir, par exemple :
– Du domicile de la personne accompagnée,
– Du domicile de la personne accompagnante ou d’une tierce personne,- D’une maison de retraite,
– D’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Le demandeur d’emploi peut également percevoir l’allocation, dans des conditions spécifiques.
Plusieurs salariés peuvent se partager l’allocation s’ils accompagnent la même personne, concomitamment ou successivement.

FAIRE UNE DEMANDE

Le salarié souhaitant percevoir l’allocation remplit le formulaire Cerfa n°14555*01 : http://vosdroits.service-public.fr/R19466.xhtml
Le silence gardé par l’organisme d’assurance maladie pendant plus de 7 jours à compter de la date à laquelle il reçoit la demande vaut accord.

MONTANT

Le montant de l’allocation est fixé à 53,17 € par jour.
Elle est fixée à 26,58 € si le salarié a transformé son congé de solidarité familiale en activité à temps partiel.

CONDITIONS DE VERSEMENT

L’allocation est versée de manière journalière, dans la limite maximale de 21 jours (ou 42 jours en cas de réduction de travail à temps partiel), ouvrables ou non.
Le versement de l’allocation est maintenu lorsque la personne accompagnée à domicile doit être hospitalisée.
L’allocation n’est pas cumulable, pour un même bénéficiaire, avec les prestations suivantes :
l’indemnisation des congés de maternité, de paternité ou d’adoption, l’indemnité d’interruption d’activité ou l’allocation de remplacement pour maternité ou paternité, l’indemnisation des congés de maladie ou d’accident du travail (le cumul est toutefois possible si l’indemnisation est perçue au titre d’une activité à temps partiel), l’allocation parentale d’éducation (APE) ou le complément de libre choix d’activité de la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje).

L’allocation n’est plus versée à l’issue des versements journaliers autorisés. Elle n’est également plus versée à partir du jour suivant le décès de la personne accompagnée.

Grille AGGIR – Degrés d’autonomie

La grille nationale AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources) constitue un outil destiné à évaluer le degré de perte d’autonomie, physique et psychique, des demandeurs de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), dans l’accomplissement de leurs actes quotidiens.

L’évaluation se fait sur la base de 17 variables :

10 variables dites « discriminantes » se rapportent à la perte d’autonomie physique et psychique et sont utilisées pour le calcul du GIR (groupe iso-ressources) : cohérence – orientation – toilette – habillage – alimentation – élimination – transferts (se lever, se coucher, s’asseoir) – déplacement à l’intérieur – déplacement à l’extérieur – communication à distance ;

7 variables dites « illustratives », concernant la perte d’autonomie domestique et sociale, n’entrent pas dans le calcul du GIR mais apportent des informations utiles à l’élaboration du plan d’aide : gestion personnelle de son budget et de ses biens – cuisine – ménage – transports – achats – suivi du traitement – activités de temps libre.

Chaque variable possède 3 modalités.

Pour chacune des variables, il convient d’évaluer adverbe par adverbe chaque activité, puis en fonction de la réponse aux adverbes, de coder la variable par A, B ou C :

A – fait seul les actes quotidiens :
Þ   spontanément,
Þ   et totalement,
Þ   et habituellement,
Þ   et correctement.

B – fait partiellement :
Þ   non spontanément,
Þ   et/ou partiellement,
Þ   et/ou non habituellement,
Þ   et/ou non correctement.

C – ne fait pas :
Þ  ni spontanément,
Þ  ni totalement,
Þ  ni habituellement,
Þ  ni correctement.

Les personnes âgées qui sollicitent le bénéfice de l’APA, sont classées dans les six groupes iso-ressources (GIR) que compte la grille nationale.

Le GIR 1 comprend les personnes âgées confinées au lit ou au fauteuil, dont les fonctions mentales sont gravement altérées et qui nécessitent une présence indispensable et continue d’intervenants.

Le GIR 2 concerne les personnes âgées confinées au lit ou au fauteuil, dont les fonctions intellectuelles ne sont pas totalement altérées et dont l’état exige une prise en charge pour la plupart des activités de la vie courante. Ce groupe s’adresse aussi aux personnes âgées dont les fonctions mentales sont altérées, mais qui ont conservé leurs capacités de se déplacer.

Le GIR 3 réunit les personnes âgées ayant conservé leur autonomie mentale, partiellement leur autonomie locomotrice, mais qui ont besoin quotidiennement et plusieurs fois par jour d’être aidées pour leur autonomie corporelle.

Le GIR 4 intègre les personnes âgées n’assumant pas seules leurs transferts mais qui, une fois levées, peuvent se déplacer à l’intérieur de leur logement. Elles doivent parfois être aidées pour la toilette et l’habillage. Ce groupe s’adresse également aux personnes âgées n’ayant pas de problèmes locomoteurs mais devant être aidées pour les activités corporelles et pour les repas.

Le GIR 5 comporte des personnes âgées ayant seulement besoin d’une aide ponctuelle pour la toilette, la préparation des repas et le ménage.

Le GIR 6 réunit les personnes âgées n’ayant pas perdu leur autonomie pour les actes essentiels de la vie courante.

Seuls les quatre premiers GIR de la grille nationale ouvrent droit à l’APA, que les bénéficiaires se trouvent à domicile ou en établissement, à condition qu’ils répondent aux critères d’âge et de résidence.

Les personnes âgées classées en GIR 5 et 6 peuvent néanmoins prétendre au versement des prestations d’aide ménagère servies par leur régime de retraite ou par l’aide sociale départementale.

Allocation aux familles hébergeant leur ascendant

Le département des Hauts-de-Seine verse une allocation aux enfants et aux petits-enfants partageant leur domicile avec leur ascendant. L’allocation est attribuée par décision du président du conseil général.

MONTANT

D’un montant de 300 € par mois, elle est versée aux enfants ou petits-enfants qui accueillent à leur domicile leur ascendant en ligne directe.
L’ascendant et les enfants ou petits-enfants doivent avoir résidé de manière continue dans le département des Hauts-de-Seine depuis au moins une année précédant la demande.
La cohabitation devra être effective au moment de l’attribution de l’allocation.

L’ASCENDANT

Il doit être âgé de 75 ans ou plus, ou de 60 ans s’il est bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), et ne pas disposer de ressources mensuelles supérieures à 1 400 €.

Les enfants ou les petits-enfants

Ils doivent être majeurs, et ne pas disposer de ressources mensuelles supérieures à 2 550 € pour une personne seule (3 500 € pour un couple).

VERSEMENT

En cas d’accord, l’allocation est attribuée pour un an à compter du 1er jour du mois de réception du dossier complet ou du 1er jour du mois où toutes les conditions sont remplies. Elle est versée mensuellement sur le compte du descendant (enfant ou petits-enfants).

En cas d’absence de la personne âgée supérieure à un mois, l’allocation est suspendue ; elle est rétablie au 1er jour du mois de retour à domicile.

OÙ FAIRE LA DEMANDE ?

Vous pouvez vous procurer sur simple demande téléphonique le dossier à remplir et à retourner à l’adresse suivante :
Conseil général des Hauts-de-Seine
Direction des Personnes âgées, handicapées et de la Santé
Service de l’Aide sociale aux personnes âgées
2/16, bd Soufflot
92000 Nanterre
01 47 29 35 90 (permanence téléphonique)

Allocation forfaitaire de transport

CRITÈRES

– Être domicilié et résider dans le département des Hauts-de-Seine.
– Être titulaire d’une carte d’invalidité civile au taux minimal de 80 % en cours de validité.
– Être non imposable à l’impôt sur les revenus soumis au barème ou imposable sous plafond fixé par le conseil général (610 € pour une personne seule, 763 € pour un couple) ou être bénéficiaire de l’Allocation aux Adultes Handicapés.
– Ne pas être bénéficiaire de la carte Améthyste.

Par ailleurs les personnes handicapées souhaitant en faire la demande doivent être âgées de 20 ans et plus.

MODALITÉS

Paiement annuel d’une allocation forfaitaire d’un montant de 248 euros.
La demande de première attribution et de renouvellement est laissée à l’initiative du bénéficiaire et à faire auprès du service qui gère cette allocation au conseil général.

>> Téléchargez le formulaire de demande de l’allocation forfaitaire de transport
http://www.hauts-de-seine.net/fileadmin/PDF/Cadredevie/Deplacements/formulaireallforftrans.pdf

Le formulaire et les pièces justificatives sont à envoyer à l’adresse suivante :
Conseil général des Hauts-de-Seine
Service de la carte Améthyste
Immeuble Le Reflet Défense
14, avenue François Arago
92 015 Nanterre
Tél : 01 76 68 81 44

Les transports gratuits avec la carte Améthyste

La carte Améthyste est une carte conférant la gratuité des transports sur l’ensemble du réseau RATP et SNCF, sur Paris et banlieue parisienne.
Elle est valable 12 mois à compter du mois d’émission.

C’est une prestation spécifique au département des Hauts-de-Seine.
Le conseil général a décidé de faire participer certaines catégories de bénéficiaires au coût de cette carte.
Depuis le 20 juin 2005, la carte Améthyste est étendu aux veuves d’anciens combattants, aux veuves de déportés et d’internés des camps de concentration et aux réfractaires au service de travail obligatoire (STO).

QUELS SONT LES CONDITIONS POUR BÉNÉFICIER DE LA CARTE AMÉTHYSTE ?

– Avoir sa résidence principale dans les Hauts-de-Seine depuis au moins six moins à la date du dépôt de la demande au CCAS.
– Être âgé de plus de 65 ans ou de plus 60 ans en retraite anticipée pour inaptitude au travail.
– Être non-imposable, ou imposé sous plafond défini chaque année par le conseil général (soit 610 euros pour une personne seule et 763 euros pour un couple).
– Être titulaire du diplôme de la mère médaillée de la famille française.

COMMENT FAIRE LA DEMANDE ?

La demande de première attribution ou de renouvellement doit être faite auprès du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de votre commune, qui la transmet au service de la carte Améthyste du conseil général des Hauts-de-Seine.

Téléchargez la liste des pièces à fournir
http://www.hauts-de-seine.net/cadre-de-vie/transports/accessibilite-et-aides-au-transport/les-aides-financieres-du-conseil-general/

Conseil général des Hauts-de-Seine
Service de la carte Améthyste
Immeuble Le Reflet Défense
14, avenue François Arago
92 015 Nanterre
Tél : 01 76 68 81

Remboursement des frais téléphoniques

Il s’agit :
De la taxe de branchement (frais de raccordement) de la ligne téléphonique pour les lignes raccordées par les Télécoms au cours de l’année où est constitué le dossier.
De la moitié des frais d’abonnement de base à compter de la date de constitution du dossier.

LES CRITÈRES

Pour une personne âgée

– Avoir au moins 65 ans, et être particulièrement isolé ou dans un état de santé précaire.
– Être domicilié et résider dans le département des Hauts-de-Seine.
– Être non imposable sur le revenu ou être imposé sous plafond défini par le conseil général (soit 610 euros pour une personne seule et 763 euros pour un couple).

Pour une personne handicapée

– Avoir moins de 65 ans.
– Être titulaire de la carte d’invalidité civile au taux minimal de 80% en cours de validité.
– Être domicilié et résider dans le département des Hauts-de-Seine.
– Être bénéficiaire de l’Allocation aux Adultes Handicapés.
– Ou être non imposable sur le revenu ou imposé sous plafond défini par le Conseil général (soit 610 euros pour une personne seule et 763 euros pour un couple).

COMMENT FAIRE LA DEMANDE ?

La demande de première attribution ou de renouvellement doit être faite auprès du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de votre commune, qui la transmet au service du département.

Conseil général des Hauts-de-Seine
Service de la carte Améthyste
Immeuble Le Reflet Défense
14, avenue François Arago
92 015 Nanterre
Tél : 01 76 68 81

La Maison départementale des personnes handicapées
2 rue Rigault à Nanterre
Tél. : 01 41 91 92 50

L’importance du secteur des services à la personne

Les services à la personne regroupent l’ensemble des services qui contribuent au mieux-être des citoyens à leur domicile. Ils répondent à une évolution démographique (vieillissement de la population et dynamisme de la natalité), et s’adaptent aux nouveaux modes de vie (urbanisation, allongement de la durée du travail, équilibre entre vie de famille et vie professionnelle…).

Avec un double objectif de création d’emplois et de réponse à des besoins sociaux, l’État a mis en œuvre une politique de soutien pour favoriser la création d’un marché et la professionnalisation du secteur des services à la personne.

LES CHIFFRES DU SECTEUR

– 16 milliards € de valeur ajoutée en 2009*.
– 1% de la valeur ajoutée générée dans l’ensemble de l’économie en 2009*.

L’EMPLOI DANS LE SECTEUR

– 390 000 emplois créés depuis 2005
– 11 000 emplois équivalent temps plein créés en 2009 *.
– Près de 2 millions de salariés dans les services à la personne (+15% en 3 ans) *.
– Plus de 3 millions de particuliers employeurs sur l’année 2009 *.
– Près de 25 000 organismes agréés de services à la personne en 2010 (source nOva).

LES CHIFFRES DES ÉVOLUTIONS SOCIALES

– 23 % d’accroissement du taux d’activité des femmes sur les 30 dernières années, pour atteindre 80,7 % des femmes entre 25 et 49 ans
– Une espérance de vie en progression constante :
– 74 ans en 1980.
– 79 ans en 2004.
– 84 ans en 2050.
– Hausse du nombre de personnes vivant seules :
– 1 personne sur 8 en 1999, soit environ 7,4 millions en France (dont près de 3 millions de personnes âgées d’au moins 65 ans).
– 1 personne sur 6 en 2030.

Les différents services à la personne

Le terme « services à la personne » regroupe 3 grands domaines de services :

Les services à la famille :
Þ Garde d’enfants à domicile
Þ Garde d’enfants hors du domicile
Þ Accompagnement d’enfants dans leurs départements
Þ Soutien scolaire
Þ Cours à domicile
Þ Assistance informatique
Þ Assistance administrative

Les services de la vie quotidienne :
Þ Ménage et repassage
Þ Collecte et livraison du linge repassé
Þ Jardinage
Þ Bricolage
Þ Surveillance et maintenance de la résidence
Þ Préparation des repas et commissions
Þ Livraison des repas
Þ Livraison des courses à domicile
Þ Mise en relation
Þ Téléassistance et vidéoassistance

Les services aux personnes dépendantes :
Þ Garde-Malade
Þ Assistance aux personnes âgées ou dépendantes
Þ Assistance à personnes handicapées
Þ Aide à la mobilité et aux transports
Þ Transports et accompagnements
Þ Conduite du véhicule personnel
Þ Soins esthétiques
Þ Soins et promenade d’animaux

L’agrément qualité

L’agrément est une autorisation administrative accordée aux entreprises de services à la personne. Il est délivré par décision du préfet et permet de bénéficier des avantages fiscaux et sociaux du Plan de développement de services à la personne (SAP).

Il existe deux types d’agrément :

L’agrément  qualité :
L’agrément est obligatoire lorsque l’activité de l’entreprise porte sur la garde d’enfants de moins de 3 ans ou l’assistance aux personnes âgées de 60 ans au moins, handicapées ou dépendantes.

L’agrément simple :
Pour les autres services à la personne, l’agrément reste facultatif. Cependant, pour bénéficier des avantages fiscaux et sociaux liés à l’activité de services à la personne, l’entreprise doit obtenir l’agrément.

Quelles garanties pour le client ?

L’agrément qualité est obligatoire lorsque l’on s’adresse à un public fragile et vulnérable. Il confère un certain nombre de responsabilités et d’obligations à la structure qui offre les prestations de services.

Il est un gage de qualité pour les particuliers car son obtention et son renouvellement est soumise à des conditions strictes d’exercice qui se basent sur le respect d’un cahier des charges portant, en autres, sur :
– La viabilité financière de la structure
– La qualité de l’accueil
– La clarté de l’offre de services
– Le contenu, le suivi et l’évaluation de la prestation
– La qualification du personnel encadrant
– La qualification du personnel intervenant (auxiliaires de vie…)

L’avantage fiscal de l’agrément qualité

L’article 199 sexdecies du code général des impôts institue une aide qui prend la forme d’une réduction d’impôt ou d’un crédit d’impôt égal à 50 % des dépenses effectuées, y compris la TVA, en paiement de prestations réalisées par les organismes agréés.
Les dépenses sont éligibles à cet avantage fiscal dans la limite de 12 000 € par an et par foyer fiscal. Ce plafond est éventuellement majoré de 1 500 € par enfant ou ascendant de plus de 65 ans à charge vivant sous le toit du contribuable, sans toutefois pouvoir excéder 15 000 €.
Cette limite est portée à 20 000 € dans certains cas.

Pour prétende au crédit d’impôt, il faut être :
– Célibataire, veuf ou divorcé et exercer une activité professionnelle ou être inscrit sur la liste des demandeurs d’emplois prévue à l’article L. 311-5 du code du travail durant trois mois au moins au cours de l’année du paiement des dépenses.
– Mariées ou ayant conclu un pacte civil de solidarité, soumises à une imposition commune, qui toutes deux satisfont à l’une ou l’autre conditions posées à l’alinéa précédent.

Certaines activités sont soumises à un plafond annuel :
– Prestations de petit bricolage dites «hommes toutes mains» : 500 €.
– Assistance informatique et Internet à domicile : 1 000 €.
– Petits travaux de jardinage : 3 000 €.
– Les services à la personne bénéficient aussi d’une TVA réduite.

Le mode prestataire

Le mode prestataire est celui qu’AGIDOM a choisi car il est le plus simple et le plus avantageux pour les particuliers.
L’intervenant est salarié d’AGIDOM et non des particuliers.
Dans ce mode, les salariés interviennent sous la responsabilité et sous l’autorité hiérarchique d’un encadrant d’AGIDOM.
Nous choisissons le ou les salariés qui vont intervenir, élaborons le planning des interventions, assurons la continuité du service, …
Vous recevez une facture détaillée par mois.

Le mode mandataire

Dans le cadre mandataire, le particulier est l’employeur direct de l’intervenant, la structure mandatée recrute et gère l’administratif (rédaction du contrat de travail, établissement des fiches de paie, déclaration des charges sociales, etc.), moyennant contribution.
Il revient au particulier qui est alors l’employeur de rémunérer directement son salarié et de verser les cotisations sociales (ASSEDIC, URSSAF …), de prendre une assurance de responsabilité civile.
Il doit également gérer directement tout litige avec son salarié dans le cadre du contrat qui les lie.
La convention collective du particulier employeur prévoit des dispositions et un barème de rémunération spécifiques.

Remarque : Les personnes recourant au service d’un mandataire doivent avoir la capacité d’exercer la responsabilité juridique d’employeur.

Risques du travail non déclaré

Ne pas déclarer sa nounou à l’URSSAF, et donc ne pas avoir de numéro d’URSSAF et de SIRET, ne pas lui faire de bulletin de salaire, c’est ce qu’on appelle du travail au noir, ou non déclaré.

LES RISQUES POUR LA SALARIÉ

– Les cotisations n’étant pas payées à l’URSSAF, le travailleur à domicile n’a aucune protection sociale : il n’a pas de droit à la sécurité sociale (indemnités journalière en cas de maladie, de maternité), il n’acquière aucun droit pour sa future retraite, n’aura pas droit au chômage en fin de contrat.
– Si le travailleur touche en même temps des indemnités chômage, maternité, maladie, ou CAF (allocation parentale d’éducation), il peut être condamné à rembourser voire dans certain cas à s’acquitter d’une lourde amende.
– Sans contrat : vous pouvez perdre votre emploi du jour au lendemain. En cas de problème (non paiement de salaire par exemple), vous ne pourrez aller devant les tribunaux pour contester.

LES RISQUES POUR LE PARTICULIER EMPLOYEUR

– Le travailleur a 5 ans pour se retourner contre le particulier employeur et demander à être déclarée. Il suffit pour cela qu’elle apporte la preuve de son travail (témoignage de personne l’ayant vu par exemple). Cela se traduira certainement par des dommages et intérêts au profit du travailleur (6 à 12 mois de salaire pour donner un ordre de grandeur), et des amendes (notamment au profit du Pôle Emploi puisque cela aurait pu donner un emploi à un chômeur).
– En cas d’accident du travail, cela ne pourra être pris en charge par la sécurité sociale, et donc le travailleur pourra se retourner contre vous.
Exemple : Le travailleur chute dans un escalier. Il se brise la cheville et garde un léger boitillement.
– La sécurité sociale pourra vous réclamer d’une part le remboursement des frais médicaux engagés pour les soins (hospitalisation, opération…), et d’autre part, le travailleur pourra vous demander une indemnisation du préjudice subit. En étant déclarée, tous ces frais sont pris en charge par la sécurité sociale via la cotisation accident du travail (payé par l’employeur et partiellement ou totalement pris en charge par la CAF).
– Sans contrat, vous n’avez aucune garantie (pas de préavis à respecter notamment en cas de démission). Aucune trace de ce que vous avez demandé à la nounou, aucune assurance en cas de problème avec votre enfant.

IDÉE REÇUE N°1

« Le travail au noir chez le particulier, c’est toléré. »
FAUX : Le code du travail (Art. L362-3) punit cette pratique de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende !

IDÉE REÇUE N°2

Pour le ménage ou la garde d’enfants, prendre quelqu’un au noir, ça me coûte moins cher. »
FAUX : Grâce à 50% de réduction/crédit d’impôt (Art. 199 sexdéciès du CGI), passer par un organisme agréé vous coûte encore moins cher !
Exemple :
Pour 15 heures de prestations de ménage avec AGIDOM, il vous coûtera 322.5€ (15*21.5).
Après réduction d’impôt, le coût de revient pour le mois sera de 161.25€.
Si pouvez payer une personne au noir à 12€ de l’heure (prix constatés fréquemment). Les prestations vous reviendront à 180€.
Vous perdez 18.75€ par mois et vous prenez de grands risques.

IDÉE REÇUE N°3

« En choisissant pour mon domicile une personne non déclarée, je suis tranquille. »
FAUX : En cas de dommage ou de litige, vous n’avez aucun recours !
Sans contrat, vous n’avez aucune garantie !
Votre employé non déclaré peut démissionner du jour au lendemain et vous pouvez ainsi vous retrouver sans personne pour garder vos enfants.
Si votre employé casse un objet ou vous vole, comment faire jouer votre assurance ? Comment déclarer le vol à la police ?

IDÉE REÇUE N°4

« Ce qui est bien avec une personne que je ne déclare pas, c’est que je peux arrêter quand je veux. »
FAUX : Si vous arrêtez, votre employé non déclaré a droit à une indemnité de 6 mois de salaire minimum !
Il est vrai que dans le cadre du travail au noir, vous pouvez mettre un terme à la relation de travail qui vous lie avec votre employé non déclaré quand vous le souhaitez et ce du jour au lendemain. Mais n’oubliez pas que lui aussi peut partir à tout moment.
Cependant, devant un Tribunal des Prud’hommes, que ce soit vous ou lui qui ait mis fin à la relation de travail et quelle que soit la durée de l’emploi, vous serez toujours légalement responsable !
Votre employé non déclaré ne peut être mis en cause dans une affaire de travail au noir. Il pourra seulement être sanctionné par les organismes sociaux s’il est prouvé qu’il a accepté ce travail de manière intentionnelle pour obtenir indûment des allocations de chômage ou des prestations sociales.
Dans tous les cas, vous devrez à votre employé non déclaré une indemnité au moins égale à 6 mois de salaire !

Un employé non déclaré a jusqu’à 5 ans à compter de la fin de la relation de travail pour se retourner contre son employeur !
Donc même si vous mettez fin à cette pratique au plus vite, il reste encore 5 années pendant lesquelles vous pouvez être poursuivi par votre ancien employé non déclaré.

IDÉE REÇUE N°5

« En ne déclarant pas mon employé de maison, je lui rends services. »
FAUX : Non déclaré, votre employé n’a aucune protection sociale et ne cotise ni aux Assedic, ni pour sa retraite !
Si votre employé non déclaré chute dans les escaliers par exemple, se blesse grièvement et reste partiellement invalide, n’étant pas déclaré, il ne possède donc aucune protection sociale. Il peut alors se retourner contre vous afin que ses soins médicaux et sa pension d’invalidité soient pris en charge. Il peut également vous demander une indemnisation du préjudice subi.
Vous serez alors obligé de payer, et ce à vie !

Fiche métier d’une auxiliaire de vie

MISSION PRINCIPALE

Améliorer le quotidien d’une personne en l’accompagnant dans ses tâches quotidiennes.

MISSION DU POSTE

– Assurer le lever et le coucher
– Aider à la toilette, à l’habillage et aux changes
– Faire les courses et préparer les repas
– Faire le ménage quotidien, laver et repasser le linge
– Aider aux déplacements
– Faire la lecture
– Assister les démarches administratives
– Garde : surveillance de nuit / de jour
– Aider à la prise de médicaments
– Aménagement du cadre de vie

LA RESPONSABILITÉ ET LA TECHNICITÉ DU POSTE

Le poste demande une grande autonomie et laisse une certaine liberté d’intervention.
Néanmoins, il faut savoir prendre en considération les exigences du bénéficiaire tout en respectant son intimité et son intégrité.
L’auxiliaire de vie doit s’adapter à toute situation, doit faire preuve de vigilance, et être capable de pendre des décisions rapides et pertinentes.
Elle rend compte de son activité aux personnes et à leurs familles, et remonte toutes les informations nécessaires à sa hiérarchie ou aux relais appropriés.
Il faut être capable de créer une relation de confiance, pour contribuer à l’autonomie physique, sociale et intellectuelle de la personne.
Le métier demande de connaître les principales pathologies du vieillissement, leurs symptômes et les bases en matière de diététique.
Pour remplir ses missions, il est indispensable que l’auxiliaire de vie de sache organiser son temps et respecte ses horaires de passages.

Fiche métier assistante de vie

L’appellation assistante de vie est une des appellations de l’auxiliaire de vie.

Fiche métier homme de toutes mains

MISSION PRINCIPALE

Aider une personne en effectuant des tâches ponctuelles qu’elle ne peut pas ou plus réaliser elle-même.

LA RESPONSABILITÉ ET LA TECHNICITÉ DU POSTE

Le poste demande une grande polyvalence.
Il faut savoir prendre en considération les exigences du bénéficiaire tout en respectant les règles de sécurité et en se limitant aux champs d’action du métier.
Il est facile, en voulant rendre service, d’outrepasser certaines règles et donc de prendre des risques pour soi, mais aussi pour la personne aidée et la structure.
Le métier demande d’avoir des connaissances dans tous les secteurs du bâtiment et du jardin.
Pour remplir ses missions, il est indispensable que l’homme de toutes mains soit à l’écoute du client et s’adapte à toute situation. Il faut entre autre pouvoir expliquer les démarches et le travail effectués.

Diplômes d’états d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS)

OBJECTIF DE LA FORMATION

Être capable d’intervenir au domicile de tout public, et en particulier auprès des personnes fragiles : personnes âgées dépendantes ou en perte d’autonomie, enfants de moins de 3 ans, personnes en situation de handicap ou malades.

Le diplômé sera à même d’effectuer un accompagnement et un soutien dans les actes essentiels de la vie quotidienne : la toilette, le ménage, le repassage, l’aide à la préparation des repas, les promenades et les loisirs, etc.

Modalités d’accès

Aucun diplôme n’est requis pour commencer cette formation, accessible à toutes personnes âgées d’au moins 18 ans.
– Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant (par voie directe et en cours d’emploi).
– Après un parcours de formation continue.
– En contrat de professionnalisation.
– Par la voie de l’apprentissage.

Une épreuve de sélection écrite et orale, portant sur des questions d’actualité suivie d’un entretien avec un jury, est nécessaire pour intégrer la formation.

– DF 1 : Connaissances des publics (105h)
– DF 2 : Accompagnement et aide individualisé dans les actes essentiels de la vie quotidienne (91h)
– DF 3 : Accompagnement dans la vie sociale et relationnelle (70h)
– DF 4 : Accompagnement et aide individualisée dans les actes ordinaires de la vie quotidienne (77h)
– DF 5 : Participation à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation du projet individuel (91h)
– DF 6 : Communication professionnelle et vie institutionnelle (70h)

Formation pratique

– DF 2 : 175h
– DF 5 : 210h obligatoirement à domicile
– DF 6 : 175h obligatoirement à domicile

Accès au DEAVS par la validation des acquis de l’expérience (VAE)

Le DEAVS est également accessible par la VAE. Pour ce faire, il faut pouvoir justifier de 3000 heures d’activité en rapport avec le contenu du diplôme, sur une période de 3 ans minimum et de 10 ans maximum.

Toutes les formations d’aide à la personne

– Diplôme d’État d’Auxiliaire de Vie Sociale – DEAVS
– Diplôme d’État d’Aide-soignant – DEAS
– Formation d’Auxiliaire de gérontologie
– Titre professionnel « Assistance De Vie aux Familles » – ADVF
– BEP « Carrières sanitaires et sociales »
– BEP « Carrières sanitaires et sociales » – Mention complémentaire d’aide à domicile
– BEPA Services aux personnes
– CAPA option Services en milieu rural
– CQP Assistante de vie
– Diplôme d’État d’Aide Médico-Psychologique – AMP

Maladies d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est une diminution progressive et irréversible des fonctions mentales suit à la détérioration du tissu cérébral.

ETIOLOGIE

Sa cause exacte est encore inconnue, mais on suppose que des facteurs environnementaux et génétiques y contribuent. La maladie d’Alzheimer est une maladie qui a été décrite en 1906 par un neuropathologiste allemand Alois Alzheimer.

SIGNES CLINIQUES

Phase de début

Début insidieux avec une évolution progressive.
Trouble de la mémoire des faits récents sans rappel possible (ex : la personne ne retrouve pas le souvenir même si on l’aide).
Difficulté ou incapacité pour de nouveaux apprentissages (ex : utiliser la plaque électrique).
Difficulté pour effectuer les gestes de la vie courante (ex : se faire à manger)
Le premier symptôme frappant est la perte de la mémoire à court terme (amnésie). Elle se manifeste initialement par des distractions mineures qui s’accentuent progressivement avec la progression de la maladie, tandis que les souvenirs plus anciens sont relativement préservés.
La personne au début est consciente de son état, et cache souvent ses difficultés à ses proches.
La conscience de ces troubles entraîne un syndrome dépressif réactionnel.

Phase d’état

Trouble de la mémoire des faits anciens. L’effacement des souvenirs se fait toujours dans le sens des faits récents et va vers les faits les plus anciens (ex : les souvenirs d’enfance ou les chansons sont longtemps conservés).
Désorientation dans le temps et l’espace.
Trouble du jugement et du raisonnement (ex : comportement perturbé avec agressivité et agitation Accès de colère ou apathie et indifférence). L’inversion du cycle du sommeil est souvent présente.

Syndromes :

– Aphasie : manque de mots puis, raréfaction du vocabulaire. Difficulté ou incompréhension des mots.
– Apraxie : incapacité à réaliser une activité gestuelle malgré la capacité à comprendre les consignes.
– Agnosie : non reconnaissance des lieux, objets, visages…

Ceci entraîne une perte progressive de l’autonomie.

En même temps que les désordres progressent, l’affaiblissement des fonctions intellectuelles s’étend aux domaines de la langue (aphasie), de l’adresse des mouvements (apraxie), de la reconnaissance (agnosie), et aux fonctions exécutives que sont la prise de décision et la planification.

PHASE TERMINALE

L’aggravation progressive de l’ensemble des troubles aboutit à une dépendance totale et une communication impossible. L’évolution se fait sur plusieurs années.

TRAITEMENTS

Actuellement, il n’existe aucun traitement guérissant la maladie d’Alzheimer, ni même permettant d’arrêter son évolution.
Il existe quelques substances médicamenteuses susceptibles de retarder l’évolution de la maladie. Ils permettent d’atténuer les pertes de mémoires, les problèmes de langage et de raisonnement, ou bien tout simplement de ralentir au moins en apparence la progression de la maladie.
Ces médicaments ne sont pas permanents, et ne sont pas toujours efficaces.
L’activité physique adaptée permet de retarder l’évolution de la maladie.
Les thérapies occupationnelles, les interventions visant à stimuler l’attention des malades ont aussi une certaine efficacité.
Les interventions d’un type éducatif montrent des résultats intéressants.

QUELS ACTIVITÉS PHYSIQUES PROPOSER ?

Les personnes âgées qui restent actives dans de multiples domaines, marche, danse, jardinage, gymnastique, jeux de société, sont beaucoup moins touchées par les démences que les personnes sédentaires.
Exercer son corps, c’est aussi exercer son cerveau puisque c’est lui qui coordonne les mouvements afin de permettre une mémorisation de l’effort, suffisamment longue pour être efficace, pas trop pour ne pas lasser le patient. A chaque pose ils en profiteront pour dialoguer sur les gestes, sur les mouvements, et sur le passé du patient. On se servira également du temps de ces pauses pour féliciter le patient, le valoriser et le mettre en avant. C’est la sous-estimation de soi qui provoque également le glissement vers une asthénie dépressive et augmente les phénomènes de démence.
La difficulté repose sur le kinésithérapeute ou sur l’éducateur spécialisé qui devront déployer des exercices personnalisés et progressifs.

Il est toutefois nécessaire, avant de commencer un programme d’activité physique d’évaluer les aptitudes physiques, en effet les efforts vise à travailler l’endurance par le maintien de la force musculaire et de l’équilibre. L’intensité sera modérée, 30 à 45 minutes 2 à 3 fois par semaine.
Plus le patient sera à un stade évolué de la maladie, plus il sera difficile de proposer une activité physique adaptée et progressive. Le travail portera sur le maintien de la condition physique et sur la socialisation de la personne.
http://agirpoursasante.free.fr/pages/exercice.html 

Maladie de Parkinson

La maladie de parkinson est une affection neurologique dégénérative, évolutive qui atteint le système extra-pyramidal. C’est-à-dire qu’elle touche les centres cérébraux régulateurs de mouvements involontaires.

PHYSIOPATHOLOGIE

Le système extra-pyramidal est constitué de noyaux gris centraux. Il permet la régulation du tonus musculaire et l’élaboration des mouvements automatiques. Le plus important est le Locus Niger.
La conduction de l’influx nerveux se fait au niveau de la synapse par l’intermédiaire des neurotransmetteurs:
– Dopamine : Action inhibitrice dans la régulation des mouvements
– Acétylcholine : action excitante

La maladie de Parkinson est caractérisée par une dépigmentation du Locus Niger qui entraîne une absence ou diminution de sécrétion de dopamine et donc une augmentation de l’acétylcholine.

SIGNES CLINIQUES

– Tremblement de repos : relâchement musculaire qui s’amplifie lors d’émotions, de fatigue.
– Hypertonie plastique responsable des troubles de la marche, phénomène de la roue dentée lors de la mobilisation passive des membres.
– Akinésie : touche les automatismes primaires : marche, geste de la vie courante (habillage…).
– Autre : voix qui baisse, douleurs liées aux raideurs, dysarthrie, trouble déglutition (hypersalivation), trouble vasomoteur (hypersudation), trouble vésico-sphinctérien (globe, infection), trouble transit (constipation), trouble du caractère (dépression, trouble sommeil).

TRAITEMENTS ET STADES

Le traitement ne permet pas la guérison de la maladie, mais permet le plus souvent une nette amélioration des troubles. Les médicaments ayant des effets indésirables, on décide parfois de ne pas donner de traitement en début de maladie, lorsque la gêne engendrée est jugée très minime par le patient. De plus, le fait de retarder le début du traitement (dans des limites raisonnables toutefois) permet d’augmenter le temps pendant lequel les médicaments seront efficaces sur la maladie (retarde la survenue du stade des complications motrices).

Stade de début

– Nausées, vomissements qui peuvent entraîner une anorexie.Surveiller le poids, faire un régime adapté.
– Hypotension orthostatique.
– Trouble du rythme
– Contrôler la tension artérielle, les pulsations, E.C.G.
– Ne pas se lever ou changer de position brutalement.

Stade intermédiaire

Dyskinésie : incoordination des mouvements. Risque de chute, altération de la mobilité.
Phase de blocage : effet on/off : Réapprendre à marcher, aider à se mobiliser.

Stade terminal

Grabatisation.
Complications liées au décubitus.

– Faire boire.
– Contrôler les urines et le globe vésical.
– Surveiller la température.
– Vérifier les selles.
– Constater la perte de poids.
– Aider à déglutir
– Prévenir des escarres.
– Préserver l’autonomie.

Sclérose en plaques

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflammatoire chronique du système nerveux central.
Elle se caractérise par la destruction de la myéline (gaine protectrice du nerf) et par un dépôt anormal de tissu conjonctif et durcissement de ce dernier (sclérose), visible sous forme de plaques.
La myéline est une substance lipidique (graisseuse) entourant les fibres nerveuses. Cette destruction rend la transmission nerveuse difficile chez le malade et provoque des troubles de la vision, moteurs et autres.
La sclérose en plaques est la maladie neurologique inflammatoire la plus répandue, incurable à ce jour, elle touche avant tout les jeunes adultes de 20 à 40 ans et en particulier les femmes.

SIGNES CLINIQUES

– Les fourmillements et les picotements (troubles sensitifs). Ce sont les premiers signes de la maladie.
– Les spasmes, la paralysie transitoire d’un membre, bras, jambe (troubles moteurs).
– La baisse brutale de l’acuité visuelle, vision floue (troubles visuels).
– L’incontinence (troubles urinaires).
– L’altération de l’équilibre et mauvaise coordination.

TRAITEMENTS

Malheureusement, les causes de la maladie sont inconnues. Certains facteurs favoriseraient cependant son apparition.
Il existe plusieurs traitements contre la SEP, tels que les corticoïdes, les interférons-b ou le baclofène.
Les scientifiques continuent à ce jour leurs recherches afin de déterminer des causes plus spécifiques de la maladie pour mieux la traiter.

Sclérose latérale amyotrophique

La sclérose latérale amyotrophique est une affection neurologique touchant le système nerveux central de l’adulte et entraînant une lésion des cellules nerveuses (neurones) qui provoque une paralysie progressive. Cette maladie appelée également maladie de Charcot se caractérise par l’atteinte des neurones moteurs (neurones transmettant l’influx permettant les mouvements).

Ces neurones sont situés à l’intérieur de la moelle épinière et plus précisément dans la corne antérieure de celles-ci. Ils sont également situés dans les noyaux (îlots de substance grise situés à l’intérieur de la substance blanche) moteurs de certains nerfs crâniens.
Attention : Sclérose est aussi employé dans la sclérose en plaques, maladie totalement différente dans son expression, son évolution, son origine.

Sclérose latérale amyotrophique ≠ Sclérose en plaque
Sclérose = durcissement.
Sclérose Latérale = durcissement du cordon latéral de la voie motrice allant du cerveau à la région motrice de la moelle épinière.
Amyotrophique = muscle privé de nutrition (A= privé de ; Myo= muscle ; Trophique= nourri).

EPIDÉMIOLOGIE

La sclérose latérale amyotrophique est la maladie neurodégénérative la plus fréquente juste après la maladie d’Alzheimer. Elle touche principalement des adultes entre 40 et 60 ans.
L’espérance de vie d’une personne atteinte de la SLA est aujourd’hui d’environ deux à cinq ans à partir du moment où la maladie a été diagnostiquée.
Selon le territoire neurologique touché, la SLA peut donner lieu à deux formes cliniques : la forme spinale débute par l’atteinte d’un membre – elle représente deux tiers des cas et
affecte le plus souvent les hommes vers 55 ans – et la forme bulbaire qui représente un tiers des cas et atteint préférentiellement les femmes vers 60-65 ans.

Dans 8% des cas, on peut parler de formes familiales.

LES SYMPTÔMES

Les symptômes s’installent progressivement, parfois insidieusement, avec une fatigue musculaire, un manque de force, des crampes, une atrophie musculaire et des fasciculations (contractions anarchiques des muscles souvent visibles sous la peau).

Il existe deux grandes formes de la maladie :
La forme bulbaire où sont touchés les muscles de la parole et de la déglutition.
La forme spinale où sont touchés les muscles des bras ou des jambes. La maladie peut aussi toucher les muscles respiratoires.

– Troubles de la sécrétion salivaire.
– Troubles de la déglutition.
– Difficultés de communication.
– Déficit moteur d’un ou plusieurs membres.
– Atrophie et douleurs musculaires.
– Crampes et fasciculations.
– Fatigabilité et perte de forces.
– Difficultés respiratoires.

Toutes ces symptômes ne se manifestent pas simultanément et dépendent de la forme de la SLA (spinale ou bulbaire).

Le diagnostic de SLA  nécessite l’absence :
– D’atteinte sphinctérienne.
– De démence ou de déficiences intellectuelles.

TRAITEMENTS

L’arrivée progressive des handicaps et l’évolution de la maladie vont être à l’origine de l’apparition de troubles qu’il faudra gérer grâce à des traitements pharmacologiques.

Ces traitements pharmacologiques peuvent être classés en 2 catégories :
– Un traitement spécifique à la SLA.
– Des traitements s’attachant à traiter les symptômes, conséquences de la maladie

Traitement étiologique
Seul le riluzole(Rilutek), créé spécifiquement pour la SLA a l’autorisation de mise sur le marché. Il est le seul à avoir montré une réelle efficacité.

Traitements symptomatiques
– Troubles du comportement.
– Les troubles des paroles.
– Les douleurs.
– Les troubles du sommeil.
– Les troubles de la digestion et du transit.
-Troubles circulatoires.
-Les toux et troubles respiratoire

PRISE EN CHARGE

Il faut prodiguer des soins importants afin d’améliorer le confort et la qualité de vie : la kinésithérapie, l’orthophonie, la diététique, l’inhalothérapie…
Actuellement, moins de 10 % des patients sont diagnostiqués dans les 6 mois suivant l’apparition des symptômes, 22 % après plus d’un an et 18 % après plus de 18 mois : difficile quand on sait que la maladie évolue pour la moitié des patients en moins de 3 ans. Une prise en charge thérapeutique précoce est donc indispensable.

La cataracte

La cataracte est un trouble de la vision qui survient lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd de sa transparence.
Lorsque le cristallin s’opacifie, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine, ce qui explique que la vision s’embrouille.

On distingue plusieurs formes de cataractes :
La cataracte traumatique. Elle se produit à la suite d’une blessure à l’oeil qui endommage le cristallin : un coup, une coupure, l’exposition à une chaleur intense, une brûlure chimique, etc.
La cataracte secondaire. Certaines maladies, la prise de certains médicaments (par exemple, la cortisone prise par voie orale) ou l’exposition à de fortes doses de radiation peuvent être la cause de cataracte.
La cataracte chez l’enfant. La cataracte peut se manifester dès la naissance, mais cela est rare.

SYMPTÔMES

Lorsque l’acuité visuelle baisse au point de restreindre considérablement les activités quotidiennes, c’est un signe possible de cataracte. Généralement, cette baisse de la vision se produit lentement, sur plusieurs années. Quand la cataracte est plus évoluée, la pupille n’apparaît plus noire, mais plutôt grise ou d’un blanc laiteux. À un stade avancé, la vision peut se limiter à la perception de la lumière :
– Une vue progressivement plus embrouillée ou obscurcie
– Une vision double ou un éblouissement plus facile en présence de lumières vives. Les éblouissements gênent considérablement la conduite automobile nocturne
– Une perception fade et moins vive des couleurs.
– Une vision voilée. Les objets apparaissent comme s’ils étaient derrière un voile blanc

Un besoin plus fréquent de changer de prescription de lentilles, car la cataracte accentue la myopie. (Cependant, les personnes qui sont hypermétropes peuvent avoir l’impression, au début, que leur vision s’améliore.)

Remarque : la cataracte est indolore.

TRAITEMENTS

La cataracte ne se traite ni avec des gouttes oculaires ni avec des rayons laser. La chirurgie est le seul traitement possible.

Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)

La dégénérescence maculaire est une affection de la macula, une petite zone de la rétine située au fond de l’œil. Elle entraîne une perte progressive et parfois importante de la vision centrale, qui devient de plus en plus floue. C’est un problème qui touche surtout les personnes âgées de 55 ans et plus. On la désigne alors par l’expression « dégénérescence maculaire liée à l’âge » ou DMLA.

SYMPTÔMES

– Un besoin d’accroître l’intensité lumineuse pour la lecture ou pour un travail de précision.
– Une vision centrale de plus en plus floue ou embrouillée.
– Une adaptation lente de la vision.
– Une perception altérée des couleurs : elles paraissent plus ternes et difficiles à distinguer.
– Une distorsion des lignes droites en cas de dégénérescence maculaire humide, de proche ou de loin.

TRAITEMENTS

Les dommages sont irréversibles. On peut seulement ralentir la progression de la dégénérescence grâce à certaine alimentation et en évitant de fumer par exemple.

Glaucome

Le glaucome est une maladie de l’oeil qui provoque une diminution irrémédiable du champ de vision, conséquence de dommages au nerf optique. C’est d’abord la vision périphérique qui est touchée. Le plus souvent, le glaucome survient à la suite de l’élévation de la pression à l’intérieur de l’œil.
On ignore souvent pourquoi le glaucome apparaît.
On distingue 3 types de glaucome : le glaucome à angle ouvert (progression sur 10 ou 20 ans), le glaucome à angle fermé (soudain et douloureux), et le glaucome congénital (rares).

SYMPTÔMES

Glaucome à angle ouvert :
– Vision périphérique embrouillé
– Parfois, des douleurs oculaires, des maux de tête
– La cécité, à un stade avancé

Glaucome à angle fermé :
– Une douleur oculaire très forte
– Une vision soudainement floue
– La vision de halos colorés autour des sources lumineuses
– Le rougissement des yeux
– Des nausées et des vomissements

Glaucome congénital :
– De gros yeux souvent larmoyants
– Un iris aux détails flous
– Une sensibilité accrue à la lumière

TRAITEMENTS

Il n’existe pas de traitement curatif pour le glaucome. L’acuité visuelle perdue en raison d’un glaucome ne peut être retrouvée. L’objectif du traitement est donc de prévenir ou de ralentir les dommages.

Arythmie

C’est le trouble cardiaque le plus fréquent. Elle se produit lorsque le cœur bat irrégulièrement.
Les personnes âgées et celles qui souffrent d’autres troubles cardiaques ou d’une maladie pulmonaire importante sont particulièrement à risque d’arythmie.
Souvent sans danger, l’arythmie ne nécessite pas toujours de traitement.

On distingue 2 principales variétés d’arythmie cardiaque :
– Les tachycardies, qui correspondent à une augmentation anormale du rythme cardiaque à plus de 100 pulsations à la minutes.
– Les bradycardies, en cas de diminution à moins de 60 battements à la minute.

SYMPTÔMES

– Palpitations
– Irrégularité du pouls, pouls trop lent ou trop rapide.
– Étourdissements.
– Chute de la tension artérielle.

TRAITEMENTS

Les traitements sont requis uniquement quand les symptômes sont importants ou si l’arythmie pose un risque de graves complications ou de mort subite.

Accident vasculaire cérébral (AVC)

Un accident vasculaire cérébral, ou AVC, est un problème grave et subit. Il survient à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau qui transporte le sang au cerveau, ce qui entraîne un manque d’oxygène parfois fatal. Chez la majorité des gens, il n’y a pas de signe précurseur d’une crise.
Les AVC ont des conséquences très variables et souvent graves. Plus de la moitié des gens en gardent des séquelles, comme de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie), une paralysie partielle ou complète de la moitié du corps, ou encore des problèmes de mémoire. Environ 1 individu sur 10 récupère complètement, mais de 20 % à 30 % décèdent.

SYMPTÔMES

Un accident vasculaire cérébral peut causer une perte de conscience ou une paralysie. Parfois, il se détecte par l’un ou l’autre des signes suivants :
– Des étourdissements et une perte soudaine d’équilibre
– Un brusque engourdissement, une perte de sensibilité, ou une paralysie du visage, d’un bras, d’une jambe, ou d’un côté du corps.
– Une difficulté soudaine à s’exprimer ou à se comprendre
– Une perte soudaine de la vue ou une vision trouble d’un seul oeil.
– Un mal de tête subit, d’une intensité exceptionnelle, accompagné parfois de vomissements.
– Dans tous les cas, on doit contacter les services d’urgence le plus rapidement possible.

Ce qui augmente le risque :
– L’hypertension et l’hypercholestérolémie sont les 2 principaux facteurs de risque
-Le tabagisme (contribue à l’athérosclérose et à l’hypertension).

PERSONNES PARTICULIÈREMENT À RISQUE

– Les personnes ayant déjà eu un accident ischémique transitoire (mini-AVC), un AVC, ou un infarctus du myocarde (crise cardiaque).
– Les personnes atteintes de diabète ou d’un trouble cardiaque (anomalie d’une valve du coeur, insuffisance cardiaque, arythmie, fiblillation auriculaire…).
– Les personnes atteintes d’apnée du sommeil.

TRAITEMENTS

Un accident vasculaire cérébral est une urgence médicale et nécessite un traitement immédiat, tout comme une crise cardiaque. Il faut contacter les services d’urgence le plus rapidement possible, même si les symptômes se résorbent après quelques minutes. Plus les soins sont obtenus rapidement, plus le risque de garder des séquelles diminue.

– Médicaments : médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires.
– Diverses chirurgies sont utilisées pour traiter un anévrisme, retirer du sang au cerveau ou dilater une artère.
– Réadaptation : Ergothérapie, physiothérapie, orthophonie, diététique, psychothérapie…

Ostéoporose

DÉFINITION

L’ostéoporose est caractérisée par une perte de résistance des os qui prédispose aux fractures. Dans la plupart des cas, les os deviennent poreux et se fragilisent en raison d’un manque de calcium, de phosphore et d’autres minéraux. C’est un processus qui apparaît progressivement avec l’âge. En effet, à partir de l’âge de 40 ans, la masse osseuse tend à décliner de 1 % à 2 % par année, mais cette perte est plus rapide chez les femmes que chez les hommes.

SYMPTÔMES

L’ostéoporose n’engendre généralement aucun symptôme dans ses premiers stades. Le premier symptôme visible est souvent une réduction de la taille (de 4 cm ou plus) causée par un affaissement des vertèbres, ou sinon, une fracture de la hanche, sans avoir subi un traumatisme ou après un traumatisme banal.

PRÉVENIR LES FRACTURES

L’objectif primordial n’est pas tant de prévenir l’ostéoporose que de prévenir les fractures. Une personne victime d’une fracture de la hanche sur 5 décédera des complications de ce type de fracture dans l’année qui suit.
Le dépistage consiste en un bilan de santé qui permet d’évaluer le risque de fracture au cours des 10 prochaines années. S’il le juge nécessaire, le médecin propose de subir un test de densité minérale des os (ostéodensitométrie). Ce dépistage concerne essentiellement les personnes âgées de 65 ans et plus. Dans certains cas, il peut être indiqué chez des personnes plus jeunes.

– Faire de l’exercice physique en privilégiant les exercices qui ont le plus d’effet sur la densité osseuse : activités de mise en charge (course à pied, sauts, tennis, etc.) et exercices contre résistance (poids et haltères, jardinage, etc.)
– Pratiquer des exercices physiques qui améliorent l’équilibre et réduisent le risque de chute.
– Avoir un apport suffisant en vitamine D.
– Manger des aliments riches en calcium.

TRAITEMENTS

Le traitement de base combine la prise de suppléments et une médicationadéquate avec un programme d’exercice adapté. Les médicaments sont prescrits si le risque de fracture est jugé élevé.

Cancer de la prostate

La prostate est une petite glande du système reproducteur masculin, de la grosseur d’une noix, située sous la vessie. Comme la prostate entoure l’urètre, une tumeur peut nuire à la miction. La gravité du cancer dépend de l’étendue de la tumeur et du type de cellules cancéreuses. C’est généralement une forme de cancer qui progresse lentement et qui demeure localisée, de telle sorte que la majorité de ceux qui en sont atteints mourront d’une autre cause.
En France, le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez les hommes.

SYMPTÔMES

En général il n’y a aucun symptôme. Quand il y en a, ils peuvent être similaires à d’autres problèmes plus répandus, comme l’hypertrophie bénigne de la prostate.
– Besoin d’uriner fréquemment, surtout la nuit.
– Difficulté à commencer à uriner ou à retenir l’urine.
– Incapacité d’uriner.
– Du sang dans l’urine ou le sperme.
– Douleurs ou raideurs fréquentes au bas du dos, aux hanches ou au haut des cuisses.

TRAITEMENTS

Les traitements les plus invasifs occasionnent souvent des complications (douleur, incapacité à avoir une érection, incontinence urinaire, infection). Il peut être préférable, dans certains cas, de surveiller sans intervenir.
Les interventions peuvent être la chirurgie, la radiothérapie, la thérapie hormonale, l’orchiectomie (ablation d’un ou des deux testicules), la cryochirurgie, la chimiothérapie.

Cancer colorectal

Il se forme habituellement à partir de polypes, de petites excroissances charnues, dans la paroi du gros intestin. Il faut en moyenne 10 ans à un polype pour former une tumeur cancéreuse.
Le cancer colorectal est la 2e cause de mortalité par cancer en France. L’alimentation et les habitudes de vie jouent un rôle primordial dans son apparition.
Les tests de dépistage sont la seule manière de détecter le cancer colorectal avant l’arrivée des symptômes. Les chances de guérison sont alors meilleures.

SYMPTÔMES

Le cancer colorectal passe généralement inaperçu dans ses 1ers stades de croissance.

Les symptômes suivants peuvent être le signe d’un cancer colorectal :
– Des changements dans les habitudes fécales qui durent depuis quelques semaines (constipation ou diarrhée, par exemple).
– Du sang dans les selles, qui peut être rouge clair, rouge brique ou noir.
– Un inconfort permanent au ventre : des crampes, des gaz ou des douleurs.
– La sensation que les intestins ne se vident jamais complètement ou d’avoir constamment envie de déféquer.
– Une grande fatigue.
– Une perte de poids inexpliquée

TRAITEMENTS

Le traitement administré dépend du stade d’évolution du cancer.: si on diagnostique un polype au dépistage, la plupart du temps, il pourra être facilement enlevé par voie naturelle durant une coloscopie. Une fois le polype enlevé, le cancer ne pourra plus se développer. C’est une forme de prévention avant d’en être au stade du cancer.
– La chirurgie préventive : si on diagnostique un polype au dépistage, la plupart du temps, il pourra être facilement enlevé par voie naturelle durant une coloscopie. Une fois le polype enlevé, le cancer ne pourra plus se développer. C’est une forme de prévention avant d’en être au stade cancer.
– La chirurgie est le principal traitement. Elle vise à enlever la partie atteinte du côlon ou du rectum ainsi qu’un peu de tissu sain autour de la tumeur. Au besoin, on pratique une colostomie pour évacuer les selles dans une poche à l’extérieur du corps.- La radiothérapie et la chimiothérapie permettent d’éliminer les cellules cancéreuses qui auraient migré ailleurs dans le corps. Ce sont généralement des traitements employés en plus de la chirurgie.
– Les médicaments peuvent éviter la prolifération des cellules cancéreuses. Ils sont parfois employés lorsque le cancer est métastatique.

Cancer du poumon

Le cancer du poumon est un des cancers les plus répandus mais aussi le plus mortel. Cinq ans après le diagnostic, seulement 14 % des personnes atteintes de cette maladie sont encore en vie. Par comparaison, 88 % des femmes atteintes d’un cancer du sein sont encore vivantes cinq ans après leur diagnostic.
Le tabagisme est, de loin, la principale cause du cancer du poumon. Les substances comme l’amiante, le radon et les vapeurs d’essence sont aussi dangereuses pour les poumons.
Le cancer du poumon se présente sous deux formes principales : «à petites cellules» (la forme la plus dangereuse) et «non à petites cellules».

SYMPTÔMES

Le cancer du poumon peut être présent pendant plusieurs années sans qu’aucun symptôme ne se manifeste. Cependant, les symptômes les plus courants sont :
– Une toux inhabituelle depuis plus d’un mois (être attentif à une toux du fumeur qui s’aggrave).
– Des crachats de sang.
-Une respiration sifflante.
-Un souffle court.
– Une respiration difficile ou douloureuse.
-Une douleur au thorax.
– Une voix enrouée ou rauque durant plus de trois à quatre semaines.
– Des bronchites ou des pneumonies à répétition.

TRAITEMENTS

Le traitement dépend du type de cancer et de son stade d’évolution. La chirurgiefait partie intégrante du traitement de la très grande majorité des cas. Il existe aussi la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies hormonales et les thérapies ciblées.

Le cancer à petites cellules: on propose habituellement une combinaison de chimiothérapie et de radiothérapie.
Le cancer non à petites cellules : on propose la chirurgie si la tumeur est localisée et peut-être extraite. On propose la chimiothérapie ou radiothérapie si la tumeur est à un stade avancé afin de ralentir la croissance.
Le soutien psychologique et social peut aider la personne atteinte de cancer à avoir une meilleure qualité de vie. Parfois, il l’aide à prolonger la durée de vie.

Cancer du sein

C’est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde. Une femme sur 9 risque d’en être atteinte au cours de sa vie.
Le cancer du sein peut être de type non invasif et toucher uniquement les canaux de lactation ou être de type invasif et se propager dans le tissu gras du sein.

SYMPTÔMES

– Une bosse au sein, qu’elle soit fixe ou mobile. Il s’agit du symptôme le plus fréquent pour les femmes et les hommes.
Note : la plupart des bosses détectées au sein ne sont cependant pas cancéreuse
– Des écoulements provenant du mamelon
– Une rétractation du mamelon ( le mamelon est tourné vers l’intérieur)
– Un changement d’apparence de la peau d’un sein : épaississement, rougeur, chaleur, « peau d’orange », des quamations de la peau autour du mamelon
– Un changement de grosseur ou de la forme du sein

Traitements

Le traitement dépend du type de cancer et de son stade d’évolution. La chirurgie fait partie intégrante du traitement de la très grande majorité des cas. Il existe aussi la radiothérapie, la chimiothérapies, les thérapies hormonales et les thérapies ciblées.

Escarres

Une escarre est une destruction locale plus ou moins importante d’un tissu, due à une diminution de l’irrigation sanguine suite à un processus ischémique.
L’ischémie est la diminution de la vascularisation et donc de l’apport sanguin au niveau de ces tissus.
Les escarres apparaissent particulièrement chez les personnes alitées.

Le processus de survenue de l’escarre est quelquefois très rapide et ne nécessite que quelques heures d’immobilisation, surtout si la personne ne possède plus sa mobilité naturelle. C’est généralement ce qui arrive en cas de paralysie ou de coma, surtout quand le malade présente un état général dégradé secondaire à un apport en protéines insuffisant ou à une dénutrition parfois aggravée par la déshydratation (insuffisance d’apport en eau).

Les escarres sont également susceptibles d’apparaître chez les individus qui se déplacent normalement et qui ne présentent pas de troubles particuliers : c’est le cas par exemple d’un individu muni d’un plâtre d’immobilisation ou d’une toute autre immobilisation du même type.

Une compression prolongée s’exerçant sur une région (et particulièrement sur un relief) (talon, sacrum, coude, omoplate, partie arrière du crâne) risque d’entraîner plus ou moins rapidement une escarre surtout si le patient n’est pas dans de bonnes conditions d’alitement.

Arthrite

Le terme arthrite désigne plus d’une centaine d’affections qui se caractérisent par des douleurs articulaires, à des tendons, des os ou d’autres éléments du système musculosquelettique.
Les 2 formes d’arthrite les plus communes sont l’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde.
L’arthrose s’apparente à une « usure » des articulations, surtout celles qui supportent le poids corporel, comme les hanches et les genoux. Il s’agit donc d’une arthrite dégénérative.

La polyarthrite rhumatoïde provoque de l’inflammation dans tout le corps. Les articulations des mains, des poignets et des pieds sont souvent les premières touchées et deviennent difformes.

Ces 2 formes d’arthrite peuvent surgir à tout âge, mais elles apparaissent habituellement au-delà de 40 ans. D’autres types d’arthrite peuvent toucher les enfants.

SYMPTÔMES

Les différentes formes d’arthrite ont leurs propres symptômes et leur propre évolution qui varient considérablement selon les individus.

Cependant, les douleurs articulaires et musculosquelettiques sont communes à tous les types d’arthrite. L’arthrose et les autres arthrites dégénératives se manifestent plus fréquemment par la douleur et la raideur. Les arthrites de type inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde, sont souvent accompagnées d’enflure et de rougeur.

TRAITEMENTS

En général, les traitements avec des médicaments aident à diminuer les symptômes propres à l’inflammation, comme la douleur et l’enflure, tandis que d’autres agissent directement à la source des processus inflammatoires pour ralentir la progression de la maladie.
Si les médicaments ne font plus effet et que la perte de fonction d’une articulation est importante, le médecin peut suggérer une chirurgie de reconstruction ou de remplacement de l’articulation.

Zona

Le zona est causé par la réactivation du virus de la varicelle. Ce dernier peut rester dormant pendant plusieurs années. La réactivation se produit quand le système immunitaire perd sa capacité à contrôler le virus en raison de l’âge ou d’une maladie. Près de 1 personne sur 5 aura le zona au cours de sa vie et 1 % des gens atteints l’auront plus d’une fois.

Le zona se manifeste par des éruptions douloureuses sur la peau le long d’un nerf ou d’un ganglion nerveux. Il touche le plus souvent le thorax ou le visage, mais peut aussi se manifester sur n’importe quelle partie du corps. Sans traitement, les lésions durent en moyenne de 2 à 3 semaines.

Il arrive que la douleur persiste durant un ou plusieurs mois après la guérison des lésions : c’est la névralgie post-zona. Le risque que cette situation survienne s’accroît avec l’âge : après 70 ans, elle touche près de 1 personne sur 5 atteintes du zona. La douleur serait causée par l’endommagement des fibres nerveuses qui envoient des messages de douleur, même si les lésions à la peau ont disparu. Certaines personnes comparent ces douleurs à de véritables décharges électriques. Chez les personnes qui en souffrent, la chaleur, le froid, le simple frottement de vêtements ou le souffle du vent peuvent devenir insupportables.

CONTAGION

Le liquide à l’intérieur des vésicules cutanées contient des virus très contagieux, qui peuvent transmettre la varicelle. Les personnes qui ont un zona doivent donc éviter les contacts physiques avec les personnes qui n’ont pas eu la varicelle et celles dont l’infection pourrait entraîner de graves conséquences, comme les femmes enceintes(l’infection peut être dangereuse pour le foetus), les personnes avec un système immunitaire faible et les nouveau-nés.

SYMPTÔMES

– Une sensation de brûlure, des picotements ou une sensibilité accrue sur une bande de peau le long du nerf infecté, généralement sur un seul côté du corps.
– De 1 à 3 jours plus tard, une rougeur diffuse apparaît sur cette même région de la peau.
– Puis, plusieurs vésicules rouges remplies de liquide clair, semblables à celles de la varicelle, font éruption. Ces vésicules, regroupées en grappes, provoquent des démangeaisons, s’assèchent en 7 à 10 jours et disparaissent au bout de 2 à 3 semaines.
– Une douleur locale aiguë, de durée et d’intensité variables, est ressentie par 60 % à 90 % des gens atteints de zona. La douleur peut ressembler à celle d’une brûlure ou se faire sentir par des élancements aigus. Parfois, elle est si forte qu’elle peut être confondue avec une crise cardiaque, une appendicite ou une sciatique.
– Parfois, de la fièvre et des maux de tête.

TRAITEMENTS

On doit consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes du zona. Plus le traitement est précoce, meilleure est son efficacité.

Les médicaments antiviraux et analgésiques peuvent réduire la douleur et diminuer les douleurs post-zona. Si la douleur est trop intense, le médecin peut prescrire des analgésiques narcotiques, des corticostéroïdes ou des antidépresseurs.